Le recyclage au service de la transition écologique, un enjeu immédiat et planétaire.
Thierry Grossetête, dirigeant de GENEOMAT nous apporte des éléments de réponse
Notre période actuelle est-elle une période de transition écologique ?
L’Holocène est la période tempérée qui suit la dernière période glaciaire et les fortes variations de températures de plus de 10°C par décennie. Depuis les 10 milles dernières années, la variation de température global de la planète n’a pas varié de plus de 1°C, c’est la seule période de la planète propice au monde moderne actuel, avec un niveau des mers équilibré, zone glaciaire, rivières pures, manteau de forêt, climat fiable et vie en abondance.
Nous sortons de l’Holocène pour l’Anthropocène qui correspond à l’influence de l‘être humain sur la géologie et les écosystèmes :
croissance exponentielle et consommation massive.
Afin de suivre la croissance exponentielle de l’humanité en besoins, l’homme a recours à une productivité forte dans l’industrie et l’agriculture.
Qu’est ce que cela implique comme conséquences ?
Cela implique une consommation massive d’énergies carbonées, l’utilisation d’engrais, et une affectation des sols toujours plus importante, ayant des conséquences sur les cycles du carbone, de l’azote et du phosphore, ainsi qu’un impact direct sur les limites planétaires, sans parler des risques pour l’homme.
Que représentent ces limites planétaires ?
Les limites planétaires sont des seuils à l’échelle mondiale à ne pas dépasser pour que l’humanité puisse vivre dans un écosystème sûr, c’est-à-dire évitant les modifications brutales, non-linéaires, potentiellement catastrophiques et difficilement prévisibles de l’environnement.
Les 9 limites planétaires et leur dépassement en 2022
– Déjà 6 limites planétaires ont été franchies : le changement climatique, l’Érosion de la biodiversité, les changements d’utilisation des sols, a pollution chimique, le cycle de phosphore et d’azote, le cycle d’eau douce.
– Seules 3 limites planétaires ne sont pas encore dépassées : l’acidification des océan, l’appauvrissement de la couche d’ozone, les aérosols dans l’atmosphère
Les 9 limites planétaires et leur dépassement en 2022
– Déjà 6 limites planétaires ont été franchies : le changement climatique, l’Érosion de la biodiversité, les changements d’utilisation des sols, a pollution chimique, le cycle de phosphore et d’azote, le cycle d’eau douce.
– Seules 3 limites planétaires ne sont pas encore dépassées : l’acidification des océan, l’appauvrissement de la couche d’ozone, les aérosols dans l’atmosphère
Le réchauffement climatique directement lié à l’activité humaine ?
Le rapport du JEC met en évidence la notion de limités planétaires.
Les points clés du 6ème rapport du JEC :
Il n’est plus possible de douter de l’influence humaine sur le réchauffement climatique Le réchauffement climatique atteint déjà +1,1°C par rapport à l’ère préindustrielle. Le dépassement des +1,5°C se produirait au début des années 2030 et la tâche pour limiter à +2°C après 2030 s’avère compliquée.
Il n’est plus possible de douter de l’influence humaine sur le réchauffement climatique Le réchauffement climatique atteint déjà +1,1°C par rapport à l’ère préindustrielle. Le dépassement des +1,5°C se produirait au début des années 2030 et la tâche pour limiter à +2°C après 2030 s’avère compliquée.
Les conséquences immédiates et à long terme ?
Elles sont multiples à différents niveaux :
– Perturbations extrêmes : sécheresses, inondations, canicules, cyclones.
– Phénomènes irréversibles : augmentation du niveau de la mer, dégel des zone glaciaire
– Acidification des océans, blanchiment des récifs coralliens.
-Biodiversité, écosystèmes, pollution, santé.
-Populations : réfugiés, ressources en eau, alimentation
– Perturbations extrêmes : sécheresses, inondations, canicules, cyclones.
– Phénomènes irréversibles : augmentation du niveau de la mer, dégel des zone glaciaire
– Acidification des océans, blanchiment des récifs coralliens.
-Biodiversité, écosystèmes, pollution, santé.
-Populations : réfugiés, ressources en eau, alimentation
Face à ce constat alarmant, quelles solutions pour accompagner cette transition écologique ?
Il est nécessaire d’inverser la tendance actuelle en allant vers la décarbonatation. Pour arriver à cette tendance, des simulations ont montré qu’il était nécessaire d’agir simultanément sur plusieurs leviers.
Quels sont ces leviers ?
Ce sont avant tout des solutions simples et applicables facilement. Elles sont déjà en place, il suffit de les appliquer massivement de façon individuelle mais aussi collective.
En plus, ces solutions pourraient aussi améliorer notre qualité de vie.
– Choisir les énergies renouvelables
– Manger sainement
– Planter des arbres
– Refuser les déchets
Pour synthétiser ces buts à atteindre, on peut projeter deux grandes actions à entreprendre :
– Changer nos comportements de consommation en allant vers une sobriété accrue.
– Favoriser les innovations technologiques afin de limiter cette consommation et moins impacter les ressources.
– Choisir les énergies renouvelables
– Manger sainement
– Planter des arbres
– Refuser les déchets
Pour synthétiser ces buts à atteindre, on peut projeter deux grandes actions à entreprendre :
– Changer nos comportements de consommation en allant vers une sobriété accrue.
– Favoriser les innovations technologiques afin de limiter cette consommation et moins impacter les ressources.
Un domaine majeur pour la mise en place de ces leviers ?
Si nous nous intéressons aux plastiques, un enjeu planétaire, il est urgent d’agir sur les plastiques que nous trouvons dans l’environnement et d’en garantir le recyclage.
On distingue donc plusieurs leviers afin de limiter les impacts GES :
– Réduire les plastiques issus du pétrole avec un objectif clair et atteignable : 50% en 2050 !
– Développer en parallèle d’autres sources comme les bio-plastiques. Actuellement cette solution ne représente que 0,52 % de la production !!
Il est évident qu’il faut aujourd’hui, dans l’optique de la transition écologique, de travailler sur de nouveaux matériaux, de garantir le recyclage des matériaux actuels mais aussi à venir afin de préserver les ressources et d’accompagner globalement une mutation culturelle et industrielle vers les emballages réutilisables par exemple.
GENEOMAT s’inscrit parfaitement dans cette démarche en accompagnant des projets industriels de développement de ces solutions.
GENEOMAT travaille en partenariat avec la société NATURAL DEVELOPMENT pour accompagner ses clients dans la transition écologique. Nous pouvons aussi combiner projets innovants avec des outils d’analyses ACV pour garantir les orientations.
On distingue donc plusieurs leviers afin de limiter les impacts GES :
– Réduire les plastiques issus du pétrole avec un objectif clair et atteignable : 50% en 2050 !
– Développer en parallèle d’autres sources comme les bio-plastiques. Actuellement cette solution ne représente que 0,52 % de la production !!
Il est évident qu’il faut aujourd’hui, dans l’optique de la transition écologique, de travailler sur de nouveaux matériaux, de garantir le recyclage des matériaux actuels mais aussi à venir afin de préserver les ressources et d’accompagner globalement une mutation culturelle et industrielle vers les emballages réutilisables par exemple.
GENEOMAT s’inscrit parfaitement dans cette démarche en accompagnant des projets industriels de développement de ces solutions.
GENEOMAT travaille en partenariat avec la société NATURAL DEVELOPMENT pour accompagner ses clients dans la transition écologique. Nous pouvons aussi combiner projets innovants avec des outils d’analyses ACV pour garantir les orientations.